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PostPosted: Mon 19:27, 11 Nov 2013    Post subject: piumini moncler outlet Antoine , 47 ans Pas une

été condamné à deux ans de prison ferme et trois années de suivi socio-judiciaire pour détournement de mineur, il suit un traitement inhibiteur de la libido, dit "castration chimique". L'Assemblée nationale doit, à du 17 novembre, débattre du projet de loi sur la récidive, incluant un amendement sur la "castration chimique".
Ce traitement commencé en décembre 2007 lui fait l'effet d'un miracle. Au cours des deux premiers mois, ses besoins ont "ralenti". Au bout de trois mois, Antoine, qui a [url=http://www.dearilievi.it]piumini moncler outlet[/url] "seulement pris 10 kilos", se sent un autre homme. "Pour moi, ce n'est pas une castration mais une libération, explique-t-il. Je n'ai plus de besoin impérieux. Le désir n'est pas absent mais le ne suit [url=http://www.lotogame.fr/hollisterfrance.php]www.lotogame.fr/hollisterfrance.php[/url] pas souvent." Certains soirs, Antoine pense consulter des sites X autorisés, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] pour vérifier l'état de sa virilité, puis il "oublie" et cela le rassure. "Avant, ma vie [url=http://www.usjfan.com/cgi-local/bbs/shop/bbs110.cgi?start=30%3C/a%3E]louboutin pas cher Vincent Pe[/url] était dirigée par mon [url=http://www.skoda-witzke.de/woolrichoutlet.php]woolrich outlet[/url] sexe, maintenant c'est moi qui dirige ma vie, se réjouit-il. Je n'ai pas changé, j'ai simplement cessé d'être bouffé par mes pulsions. J'avais besoin d'une aide physiologique autant que d'une psychologique." Délié de "l'urgence de (ses) pulsions", il a même trouvé le temps de s' [url=http://www.lotogame.fr/hollisterfrance.php]hollister pas cher[/url] dans une association d'aide aux personnes ?gées. "C'est un peu comme ma vie, dit-il. Je me rends [url=http://www.boyntonbusiness.com/hollistersoldes/]hollister france soldes[/url] utile et j'ai retrouvé une dignité. On me salue dans la rue et je me sens aimé comme jamais avant."
Il se renferme dangereusement. "Je ne sortais plus, dit-il. Le regard des autres m'était devenu insupportable. C'était comme s'ils savaient, tous. Je me sentais sale, monstrueux." Il se réfugie alors sur Internet : "Je passais mon temps sur les sites X illégaux." Cette nouvelle prison dans le monde des gens libres lui inspire un tel dégo?t de soi qu'il décide d'en . "J'avais prévu de me le jour de mon anniversaire, pour le symbole", explique-t-il. Un mois avant cette mort programmée, on lui indique le service de psychiatrie d'un h?pital francilien, expert dans les traitements inhibiteurs de la libido. Antoine va alors si mal qu'il est prêt à tout. Les effets secondaires qu'on lui décrit, tels que "les seins qui peuvent ou la pilosité qui s'affaiblit" sont un pis-aller. "Seul un [url=http://www.hat.hi-ho.ne.jp/cgi-bin/user/kicsonaher/aska.cgi]barbour outlet Top Ten Things[/url] médecin [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] peut de la capacité d'un condamné à un médicament "castratif"", dit-il aujourd'hui.

Avec les remises de peine, Antoine n'a finalement passé que treize mois en maison d'arrêt. Gr?ce au soutien d'employeurs, il peut dès sa sortie, fin mars 2007. Mais sa vie d'homme libre prend d'abord un mauvais tour. Sa condamnation étant assortie de trois années de suivi socio-judiciaire obligatoire, Antoine avait lui-même trouvé un psychothérapeute pour se . "Mais il n'était pas [url=http://www.riad-marrakesh.fr]abercrombie pas cher[/url] psychiatre et j'avais aussi besoin d'un traitement chimique", raconte Antoine. Les séances de divan bihebdomadaires ne lui apportent rien et celles - collectives - imposées par le thérapeute lui inspirent un profond malaise.
Son expérience l'a "convaincu" [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]www.tagverts.com/barbour.php[/url] qu'il faut aux délinquants sexuels "une peine de privation de liberté suffisamment longue pour réaliser la portée de leurs actes"."Mais il [url=http://www.tileproject.net]barbour outlet[/url] n'est pas nécessaire de se pour comprendre", ajoute-t-il.
Antoine décrit des pulsions "telles" qu'on ne pense plus qu'à "expédier son travail pour à la chasse". "bredouille" est plus infernal encore que la culpabilité. "On se masturbe trois à huit fois dans une journée, on ne dort plus et on ne pense qu'à ?a, poursuit Antoine. C'est tellement puissant qu'on n'hésite pas à se en danger et à la vie des autres."
La violence n'a jamais été le opératoire d'Antoine. "Je parvenais à mes fins gentiment, par la persuasion, en offrant des ou en payant, explique-t-il. Il y en a toujours qui veulent [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] un nouveau portable ou une console de . Et pour leur déviance, les pédophiles se persuadent qu'ils rendent service, qu'ils sont dans une démarche de formation du jeune."
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Son au tribunal correctionnel, début 2005, lui ouvre définitivement les yeux sur son "problème" quand une ancienne victime vient témoigner. "C'est très douloureux de se [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] compte qu'on a fait du mal, se souvient Antoine. Il parlait posément, alors qu'il vivait encore une souffrance atroce, il m'en voulait beaucoup." Antoine s'est h?té d' le jeune homme. "Les dommages et intérêts ne réparent rien, dit-il, mais c'était important pour moi."
D'abord condamné à un an de prison ferme, Antoine est rejugé en novembre 2005 sur un appel du parquet. La peine est alourdie : deux ans d'emprisonnement pour "détournement de mineur". Une condamnation antérieure pour "incitation de mineurs à la débauche" et [url=http://livingthemartialarts.com/?p=9#comment-181272]Hollande recadre Valls après son dérapage sur la droite et le terrorisme[/url] qui l'avait conduit un mois derrière les barreaux, l'avait laissé intact. "Je n'avais rien compris, dit-il. J'ai pris ?a comme un mois de vacances, sans de psychologue."
Il a récemment convenu avec son psychiatre et sa psychothérapeute de se progressivement, sous un contr?le strict, du traitement qu'il prend depuis deux ans. "Comme on ne peut pas réduire le médicament, on réintroduit progressivement de la testostérone pour voir", dit-il. Antoine aimerait s'il est "guéri", s'il peut "mener une vie sexuelle et affective normale avec un autre adulte, car à moins d'être malade, un adulte doit se contr?ler". Son obligation de suivi socio-judiciaire prendra fin au printemps 2010, mais il compte la psychothérapie qu'il estime "indispensable" pour les agresseurs sexuels, au même que la possibilité "de se et de retravailler".
Ses deux "colocataires" suivants sont un violeur d'enfant et un délinquant sexuel. Avec eux, il évite soigneusement toute discussion. "On ne peut pas échanger avec quelqu'un qui a autant besoin d'un traitement et d'un psychiatre que soi", estime Antoine. Au bout de six mois, il travaille dans les cuisines de la prison, mais fuit la cour de promenade pour sa peau de "pointeur", c'est le terme employé en prison pour les agresseurs sexuels.
Cette deuxième incarcération le marque profondément. Il devient, à son tour, une victime. Il "subit les assauts" de son codétenu en attente de jugement pour violences graves. "Il était plus fort que moi et je n'avais pas envie de me battre", dit simplement Antoine. Il finit par "au bout de deux semaines" une autre cellule, avec des pensionnaires "tellement abrutis par les médicaments qu'ils ne risquaient pas de m'embêter", dit-il.
Tous les mois depuis décembre 2007, Antoine se rend donc dans le service de psychiatrie d'un h?pital francilien pour y une [url=http://www.tileproject.net]barbour sale[/url] injection qui, dit-il, lui a ouvert une "nouvelle vie". Il se ronge encore à l'idée qu'on le reconnaisse, "J'ai fait plein [url=http://www.ttcarpets.co.uk]mulberry sale[/url] de victimes", confesse-t-il. Cheveu ras, visage doux, lunettes à monture stricte, il ne sait pas encore très bien pourquoi il accepte de témoigner. "Je me demande ce que je fais là, à ...", l?che-t-il. Il s'était déjà longuement confié, par téléphone. "C'est plus facile", dit-il. Au fond, il sait bien que, se , c'est aussi, "balayer l'énorme quantité de bêtises que l'on entend sur le sujet". Alors, il se livre.
Antoine a aujourd'hui identifié les signes annonciateurs d'une possible rechute. "Je sais par exemple, [url=http://www.anepf.fr]doudoune moncler pas cher[/url] que je n'ai pas à à un adolescent", dit-il. Conscient de sa fragilité, il ne va nulle part sans le numéro de son psychiatre en poche. "J'ai aussi celui de l'h?pital où, en cas de besoin, on m'accueillera 24 heures sur 24, dit-il. Car je préférerais un traitement à vie plut?t que de par mon existence d'avant."
La plainte d'un jeune, en 2001, débouche sur une de deux années. Les gendarmes remontent le fil de l'existence d'Antoine. "Une vie épouvantable", juge-t-il aujourd'hui. Neuf semaines de détention provisoire amorcent alors une prise de conscience. Il profite de sa libération conditionnelle pour une psychothérapie. "J'ai été orienté vers une psychiatre, dit-il. J'ai enfin mis des mots sur ce que j'avais fait. J'ai commencé à de victimes, sans plus me ."
Travaillant "dans le commerce artisanal au contact avec de jeunes apprentis", il avoue parfois profité de sa position hiérarchique pour en certains. "Au moins trois en quatre ans", se souvient-il. Durant des années, Antoine a mené impunément sa vie de pédophile, entrecoupée de relations sans lendemain avec des adultes. L'homme a souvent déménagé. "Parfois je ne restais pas plus de deux mois au même endroit, raconte-t-il. Je bougeais quand je sentais que j'étais allé trop loin ou que les jeunes victimes s'apprêtaient à . J'étais incapable de ne pas ailleurs."

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