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PostPosted: Tue 14:49, 08 Oct 2013    Post subject: woolrich outlet Peter Brötzmann, un flot, un flux,

27e festival de jazz de Strasbourg, Jazzdor. Jusqu'au 23 novembre, lieux très nombreux, à Strasbourg, en région ou en Allemagne.
Quand ils attaquent à deux, l'exquis Joe McPhee et lui, au plus haut de l'intensité à [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] , rejoints bient?t par l'ensemble des cuivres et [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] les rythmiques, on sait. On sait qu'on est à nouveau plongé dans le torrent Peter Br?tzmann. Toute prestation de Br?tzmann – la quarante-sixième ou bien plus, depuis 46 ans?– est un acte, une performance, une expérience. Rien de démonstratif, rien d'appuyé, une déferlante à ce jour inconnue. Jazz ? ? Improvisation ? Délire ? ?criture spontanée dans l'instant, sans baguette ni partition ? Oubliez pour l'instant ces questions.
11 novembre, 11 musiciens en scène, une heure onze de musique, un flot, un flux, un torrent, avec des [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] échappées, des clairières, quelque chose de bleu qui para?t soudain un ange, une douceur inattendue, la fureur recommencée, l'ensemble, d'un seul tenant (plus, rappel), comme si tout était noté, écrit, consigné, pensé, finassé, pour une troupe exceptionnelle : (cornet, sax, clarinette), (ténor et baryton sax), et (trombones), (tuba), (contrebasse), (violoncelle, effets électroniques), et (batterie). Lui, Peter Br?tzmann, c?té cour, même pas au [url=http://www.0311zx.net/thread-19237-1-1.html]nike air jordan pas cher The Cheap Holidays Abroad To Consider[/url] de la bande, la guidant sans un mouvement de sourcils, sans un geste de trop, et sinon, employé à son énergie torrentielle.
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Son +1 ne court pas les festivals. En France, à part Mulhouse, à deux reprises, Le Mans, et deux ou trois autres, ne risquez pas le au programme. Ni sur la C?te, ni dans les grands machins [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] récréatifs. Trop fort, trop sciant, trop ouvert, trop terrible, trop, le Tentet +1 de Br?tzmann [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] renvoie toutes les d'aujourd'hui à de sympathiques balivernes tonales, normales, aimables. Pour se [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] une idée, il faudrait au dernier Coltrane, au "Free Jazz" d', à , , [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] , le Art, , le rock parfois ; ou alors Gesualdo, Berlioz, Mingus en 1964, Armstrong en 1927, Ellington en 1929, quand Cocteau traitait génialement les premières manifestations de Nègres (le "jazz"), de "catastrophe apprivoisée".
Nul chef d'orchestre, l'art des [url=http://nerc.sem.tsinghua.edu.cn/bbs/viewthread.php?tid=285682&extra=]hollister Des sons, des stars, de la sueur le monde Diplo[/url] quarts de ton et du suraigu, le génie des climats qui s'encha?nent, d'où Peter Br?tzmann tire-t-il ce non-savoir ? Cette science de l'incertain ? Pas de chef, pas d'egos, pas de partition, pas de répartition, mais alors quoi ? [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] Rien, ce que tous les philosophes [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php‎]giuseppe zanotti soldes[/url] de ces 46 années ont invoqué sans même l'idée de se à Coltrane, Ornette, Ayler ou Peter Br?tzmann. Ils n'en auront pas connu les noms. Pas assez mondains, pas assez légitimés, pas assez dans l'air du temps précieux. Dommage : les questions qu'ils ont avancées, eux, philosophes et poètes, non sans intuition d'ailleurs, sur l'"auteur", la dynamique, le déroulé du "texte", la citation, la combustion spontanée, la dépense, l'excès et autres fariboles se trouvent traitées, de pied en cap, par le Peter Br?tzmann Tentet +1. Et ce, depuis un demi-siècle.
Un jour on saura quel peintre il est. Homme des forêts à la voix si douce, hanté par la poésie la plus terrible, il a l'art de la volonté la plus calme à la rage de l'expression. Le son de Sidney Bechet et donc, celui d'Albert Ayler, pour repère, il n'a jamais con?u le "jazz" autrement que comme . La vie en jeu. Il sort de la guerre et la guerre le fait . Le portrait réalisé par Bernard Josse avec Gérard Rouy, Rage, vient d'être projeté à Strasbourg, le 10 novembre. Le?on de musique, de rigueur et [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] de vie dans la nature. Br?tzmann continue d' Wuppertal où vivaient , contrebassiste disparu, et . Il a croisé les routes de Kagel, Stockhausen, Portal, etc. Eux, ils savent.
Entre les tutti prodigieux d'idée commune et nettement individuée, les duos (trombones, clarinette et contrebasse, etc.), les trios qui semblent pile à leur place comme dans un opéra, on ne réfléchit pas à la structure : elle est là. Encore moins au sens : il s'impose. Et surtout pas à la raison : on la trouvera. Il semble que dans le groupe, mais peut-être est-ce une impression de préférence, que Joe McPhee joue un r?le à part. Double et relais, simple et aux aguets.
De cette houle de course autour du monde en passant le , cette furia indémentie depuis 1965 au moins, on sort rincé, apaisé, heureux, épuisé et ivre d'une énergie transmise. Rien de plus pacifique, problématique, beau surtout, qu'une cérémonie Br?tzmann. Rien de plus naturel, stupéfiant. Cela vous met pendant une heure onze l'esprit en accéléré, en éveil. Rien de moins showbiz, distrayant, divertissant. On y rit pourtant. On en est submergé, deux plus une personnes quittent discrètement la salle. On peut . Rien d'agressif, à moins que la splendeur sans calcul soit désormais vécue comme une agression.
On croit de Peter Br?tzmann qu'il est un souffleur de la rage et de l'excès. C'est le reste de la musique qui est, aujourd'hui, dans la rage de la séduction [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] et l'excès de niaiserie. Voilà ce qu'on se dit en sortant de son monde. C'est injuste, bien s?r, mais ce n'est que trop vrai. Lui, il n'a pas quitté la route impossible. Le festival Jazz d'Or (direction, ) est né au café-thé?tre de l'Ange d'Or, en 1986. Lui non plus, n'a pas rejoint la route ordinaire. Il accompagne Br?ztmann, et les , , le fabuleux bluesman de Chicago, dans une confrontation étonnante avec Br?tzmann : d'un Chicago l'autre.
"de l'Est"), peintre, soufflant (sax et clarinette), Peter Br?tzmann [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] n'en démord pas. De l'idée qu'il se forge, très jeune, après singé des vieilleries comme tout le monde, il fait un déchainement réel, somptueux, tragique, dr?le, communicatif. Depuis ce 5 ao?t 1966 – il a 25 ans – où on le découvre, sidéré, au festival de Comblain-la-Tour (), Peter Br?tzmann insiste, persiste et signe ce fantastique chorus à travers le temps qui se poursuit au P?le Sud, thé?tre de Strasbourg, le 11 novembre.

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