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avzkx8u2
Posted: Tue 8:52, 17 Sep 2013
Post subject: nike air jordan pas cher Démocratie contre th&#
" Chaque fois que je parle des droits de l'homme, je parle de la démocratie. Droits de l'homme sans démocratie, cela n'a pas de sens. " Ainsi parlait l'avocate iranienne Shirin Ebadi (1), alors qu'elle participait, il y a moins d'un mois, au Forum social mondial à Bombay. La [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] lauréate 2003 du prix Nobel de la paix ne ménage pas ses efforts pour faire passer son message sur le caractère indissociable des droits [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] sociaux et des droits politiques. À quelques jours des élections législatives du 20 février dans son pays, son appel à " ne pas baisser les bras " prend un sens particulièrement aigu. La démocratie ne sera pas encore, hélas !, au rendez-vous de ces élections.
Quelque deux mille postulants, parmi lesquels quatre-vingts députés sortants ont été tout simplement interdits de se présenter par le Conseil des gardiens de la constitution, une sorte de cénacle politico-religieux chargé de filtrer les candidats, de séparer, en quelque sorte, le bon grain de l'ivraie. Les candidats recalés font partie du courant réformateur proche du président Mohammad Khatami. Une épreuve de force s'en est suivie, remportée jusqu'à aujourd'hui par les conservateurs [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] regroupés derrière le guide de la révolution, l'ayatollah Khamene?. Le président Khatami a d? avaler son turban et annoncer que ses propres partisans, ceux du moins qui sont autorisés à concourir par la hiérarchie religieuse, participeraient à cette élection [url=http://www.americatownmovie.com]jordan pas cher[/url] expurgée.
Ce dernier épisode de la crise cl?t une longue période durant laquelle toutes les tentatives de " réformer " l'islamisme politique se sont révélées illusoires. En 1997, l'élection de Khatami avait fait [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] na?tre parmi les femmes, la jeunesse, les intellectuels. l'espoir de voir se desserrer l'étau du fondamentalisme. Mais le président n'a [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] pas empêché la répression des manifestations étudiantes de 1999. Les attaques contre les journaux indépendants se sont multipliées, ainsi que les arrestations et les procès pour délits d'opinion.
Khatami, malgré une majorité parlementaire réformatrice dans le Majlis (Parlement), a échoué dans sa tentative de promouvoir une lecture " modérée " de la constitution islamiste. Précisément parce que comme telle, celle-ci place les institutions élues (président, Parlement) sous la tutelle d'organes religieux, sous le contr?le du guide de la révolution, désigné par le haut clergé chiite. La justice elle-même est hors de la compétence des autorités civiles, puisque reposant sur la charia, d'essence divine. En quelque sorte, il s'agit, selon la conception fondamentaliste, de faire croire en un partage entre le pouvoir des hommes et le pouvoir de Dieu, en une sorte de cohabitation entre la théocratie et la démocratie. À ce compte-là, l'homme et la démocratie sont toujours les perdants.
Il y a vingt-cinq ans, le peuple iranien renversait le régime autocratique, corrompu et pro-américain du chah Reza Pahlavi, mais sous la direction de l'ayatollah Khomeyni, cette révolution déboucha vite sur un régime islamiste, qui ne tarda pas à réprimer sauvagement les forces progressistes, couvrit les femmes du voile, symbole en Iran comme partout ailleurs d'une subordination, et leur imposa toutes sortes d'interdits. la sociologue Chahla Chafiq [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] (2) explique que la dictature des Pahlavi, " par la répression constante des mouvements sociaux et politiques et de [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] l'absence d'expression libre et plurielle des acteurs dans l'espace social, a joué un r?le important dans la préparation du terrain au développement de l'islam en tant qu'idéologie politique ". Un quart de siècle après, la tension entre le besoin de développement de la société et l'ordre conservateur est-elle parvenue [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] au point où il devient de plus en plus difficile au pouvoir de contenir les aspirations populaires ? La revendication à un retour à un régime la?c comme l'Iran a connu à l'époque de Mossadegh (3) est-elle taboue ? " La la?cité [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] signifiera la fin de l'islamisme, ce qu'aucun "islam modéré" ne saurait exprimer ni encore moins garantir. Elle constitue le premier pas indispensable [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] sur la voie de l'édification de la démocratie en terre d'islam car la neutralisation de la charia en dépend et les Iraniens semblent avoir compris cet enjeu ", estime pour sa part le chercheur Ramine Kamrane (4). La question clé pour l'avenir immédiat est [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] de savoir si les forces de la société civile sauront, face à la résistance de l'oligarchie, former un front uni pour la démocratie. Faute de quoi, avertit Shirin Ebadi, " le système actuel continuera. "
(1) Entretien à l'Humanité. 22 janvier 2004
(2) Chahla Chafiq, le Nouvel Homme islamiste. La prison politique en Iran. ?ditions du Félin. 2002.
(3) Mohammad Mossadegh (1882-1967), premier ministre qui fut renversé en 1953 avec l'aide des services secrets britanniques et américains pour avoir nationalisé les compagnies pétrolières qui exploitaient les gisements iraniens.
(4) Iran, l'islamisme dans l'impasse, par Ramine Kamrane (?dition Buchet-Chastel, novembre 2003).
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