avzkx8u2
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Posted: Mon 14:18, 16 Sep 2013 Post subject: www.vivid-host.com/barbour.htm La nature humaine e |
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? C'est par le désir mimétique que nous sommes sortis de l'animalité ? (René Girard)
Avant, lorsque nous étions encore animaux (comme les animaux actuels), nous étions enfermés dans une détermination génétique, qui nous dictait nos comportements, nos intérêts, nos désirs, dont nous ne pouvions sortir... comme les animaux actuels.
En devenant humains, nous avons perdu cette détermination... [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] nous sommes donc... libres.
Libres de nous déterminer nous-mêmes.
En fait, libres et contraints.
Contraints de nous déterminer nous-mêmes, et contraints de ma?triser cette détermination.
Au départ nous ne sommes rien ; avant que nous nous imitions les uns les autres, pour nous construire collectivement (ou plut?t grégairement), puis individuellement... ? la différence de notre animalité antérieure, où notre identité était prédéterminée par notre programmation génétique.
L'infinie [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&rd=1&item=350246075558&ssPageName=STRK:MESE:IT]barbour uk outlet Téléchargem[/url] puissance de la création humaine réside dans cette infinie capacité d'imitation...
Nous sommes nos propres créateurs !
Nous nous recherchons des fondements extérieurs à nous-mêmes, pour tenter d'échapper au vertige de cette autocréation.
La fonction maternelle était, je pense, la plus déterminante au sein des sociétés primitives. Toutes les autres auraient plus ou moins pu être partagées, mais allaiter son bébé, le faire survivre dans les conditions de vie préhistoriques, ne pouvaient ressortir qu'à la mère.
L'enfant qui finit de construire son cerveau sous [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] les soins de sa mère, la voit donc, non seulement remplir une fonction, mais aussi ? être ?.
?tre, dans cette fonction maternelle, toujours la même.
Il est assez logique que l'on ait confondu la fonction maternelle, et l'identité féminine.
Toute femme au départ étant destinée à sa fonction maternelle.
Alors que celles des hommes celles des pères pouvaient varier.
Lors des affrontements n'était la nécessité de protéger leur progéniture, je pense que les femmes auraient pu être aussi violentes que les hommes... il suffit d'observer les femelles animales.
Les premiers soins à l'enfant sont donc les plus importants, parce qu'ils ont lieu pendant que le cerveau finit de se construire, ils contribuent donc à la construction de la ? nature ? de la personnalité.
On peut supposer que les progrès humanistes se réalisent par une meilleure connaissance continue des besoins et nécessités de la croissance individuelle des enfants.
L'individualisation n'a été possible qu'après que la violence collective a été ma?trisée, et l'égalité entre les sexes n'a pu devenir possible qu'au sein de cette individualisation.
La société représente déjà une division du travail ; elle peut accéder ainsi à des réalisations infiniment plus ambitieuses que ce que les individus réduits à eux-mêmes pourraient réaliser.
Cette division du travail, dès l'origine, a structuré la société, donnant à chaque individu sa place, inhérente à sa fonction...
Dès l'origine, cette division du travail a assigné aux femmes l'élevage des enfants, le biberon n'ayant pas été inventé immédiatement.., et aussi, pour autre raison spécifiquement humaine :
Les humains ne naissent pas finis.
Quand l'enfant na?t, son cerveau n'a pas fini de se développer : sans doute parce que la tête serait trop grosse, elle ne pourrait plus passer...
Les enfants d'humains requièrent ainsi des soins assidus et spécifiques par rapport aux autres espèces animales.
Cette spécificité est un avantage extraordinaire en ce que la ? finition ? du cerveau se réalise dans la relation sociale...
C'est par la [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] relation sociale que le cerveau finit de se construire :
Ainsi, la ? nature humaine ? est sociale.
La détermination biologique et génétique n'est donc que partielle, dans notre nature humaine, elle n'est qu'un soubassement à l'expression principale de cette nature, singulière, unique.
Ce n'est qu'au cours de l'évolution des sociétés par la ma?trise de leur violence, que progressivement, les individus ont pu s'autonomiser, puis devenir légitimes sans dépendance à l'égard du groupe.
Alors que la hiérarchie structurait nécessairement le groupe, l'autonomie des individus nécessite l'égalité entre eux, ainsi que la liberté pour qu'ils puissent se déterminer, et prendre la responsabilité d'eux-mêmes.
1 La persécution a donc [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] été le premier mode de ma?trise de la violence collective.
2 La ritualisation du sacrifice est donc la première structure de ma?trise de cette violence.
Les sociétés ont continué leur développement sur [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] ces prémisses, avec l'institutionnalisation du sacrifice [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] religieux qui donnait le sens de la vie et du monde, puisqu'il permettait de restaurer la paix sans laquelle la survie était impossible.
Les représentations idéologiques se sont étoffées sur la base de la légitimité au regard des conditions de la survie, c'est à dire de la ma?trise de la violence.
Donc les enfants grandissent, se construisent en se représentant chacun dans son r?le.
Chacun ne pouvant survivre, qu'au sein d'un groupe social dans lequel chacun remplit son r?le.
L'évolution se réalise par des mouvements infimes, et pour ce qui concerne les femmes, c'est dans les catégories les plus privilégiées que les possibilités de changement se sont d'abord manifestées.
Les changements se réalisent contre les habitudes, contre les préjugés, contre l'ordre social établi...
? chaque évolution, il faut que le groupe l?che, pour laisser advenir la nouvelle socialité.
Mais dès l'origine, les premières sociétés humaines se sont structurées sous l'impérieuse nécessité de ma?triser leur violence mimétique... sous peine de dispara?tre.
C'est cette question de survie qui [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] a toujours été prioritaire.
Au cours de l'évolution, l'émancipation progressive des individus n'a pu se faire qu'après que cette violence mimétique ait été ma?trisée... Sinon leur liberté, mimétique, aurait provoqué un affrontement généralisé autodestructeur.
C'est sans doute l'expérience de cette violence qui a contraint les sociétés primitives à la structuration qu'elles ont adoptées.
Il faut imaginer ces sociétés, chacune ? seule au monde ?, c'est à dire sans autre instance à qui se référer pour pouvoir penser ou ma?triser, l'emballement de la violence mimétique qui les emporte dans un chaos autodestructeur... qui les laisse dans l'hébétude et la stupéfaction.
Parce que cette violence est la leur...
On peut imaginer les premières sociétés humaines quand la violence collective sempare d'elles :
La violence de tous contre tous , se focalise sur [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] un , et le tue.
Ce meurtre de l'un par tous choque la communauté, épuise sa violence, et ramène la [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] paix.
C'est logique : en l'absence de toute structure sociale existante, la ma?trise de la violence ne pouvait [url=http://www.sztckj.cn/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=1005538]hollister Electronic Timers Are Very Important[/url] venir que de la violence elle-même.
Ce meurtre donne à penser aux meurtriers, à l'ensemble de la communauté donc, que la victime était coupable puisqu'en la tuant, la paix revient. Et elle est divinisée parce qu'en mourant, la paix revient : la communauté extériorisant la responsabilité de sa violence sur elle.
? l'origine de toute culture, il y a un meurtre fondateur, dit René Girard.
Les mythes racontent ces meurtres fondateurs, et les rites sacrificiels les reproduisent pour réobtenir la paix.
La bactérie avait-elle une individualité ? Pouvait-elle dire, moi-je ?
S?rement pas. Elle n'existait qu'en tant qu'organisme vivant au sein d'un ensemble, dont la vie était régie par des substances, des températures, une hygrométrie, sans aucune autonomie.
Prenons une espèce beaucoup plus évoluée, la fourmi : peut-elle dire moi-je ?
Non-plus. La fourmi ne peut exister que dans le groupe ? la fourmilière ?, sans lequel elle ne peut vivre.
Ensuite, l'évolution a produit une forme de vie plus élaborée : la société.
Elle est plus élaborée, plus complexe, parce qu'elle nécessite la participation des individus qui la composent, individus avec une certaine autonomie, autonomie acquise par le développement de ces individus.
[url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]air jordan pas cher[/url] La société se développe par [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] le développement de ses membres... individuels, par le développement de l'individualité de ses membres, mais l'individu ne peut pas se développer isolément.
L'individualité est donc un rapport à la société, au groupe.
Nous sommes des homos sapiens : l'enfant qui na?t aujourd'hui, et celui qui naissait il y a 100 000 ans sont les mêmes, les changements biologiques ou génétiques sur 100 000 ans ne comptent guère.
Or, que l'enfant naisse dans notre société, ou bien dans celle d'il y a 100 000 ans, ?a change tout !
Son individualité se développera [url=http://park16.wakwak.com/~sakura2nd/cgi-bin/yybbs.cgi%3Fpage%3D60]air jordan pas cher Lindustri[/url] selon la société, le groupe donc, dans lequel il sera né. Son psychisme se construira en interaction avec elle, par les relations qu'il entretiendra en son sein, et en premier lieu avec ses parents.
Une démonstration à [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] contrario nous est fournie par ? l'enfant sauvage ? ; des enfants ont été recueillis et élevés par des animaux :
Ils ont survécu, mais ils n'ont pas développé leur potentiel humain, parce que leur mimétisme
(c'est à dire l'instinct d'imitation fondamental par lequel les sociétés humaines se constituent),
ce mimétisme s'appuyait sur le modèle des animaux qui les élevaient.
Résultat : ils étaient des ? monstres ?, c'est à dire : ni humains, ni animaux...
En général, il semble que leur vie ait été courte... comme si le non-développement de leur potentiel humain psychique empêchait le développement de la durée de leur vie biologique.
Le désir mimétique est notre instinct de base.
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