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A l'époque, les contraintes financières [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] conditionnent sa sobriété musicale. "Je n'avais pas un [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] sou pour des musiciens, un producteur ou des heures de studio. C'était juste moi derrière un micro. Cela ressemblait aux enregistrements en plein air d'Alan Lomax", se souvient Valerie June, en admiratrice de ce musicologue, célèbre pour collecté les racines de la musique américaine, de la fin des années 1930 jusque dans les années 1960.
Concerts: le 25 juillet, à Lyon, au Thé?tre romain, aux Nuits de Fourvière ; le 24 ao?t, à Saint-Cloud, à Rock en Seine ; le 25, à Charleville-Mézières, au festival Cabaret vert ; le 8 novembre, à Tourcoing ; le 9, à Paris, à La Cigale, festival Les Inrocks ; le 10, à Nantes ; le 12, à Ramonville ; le 13, à Rouen.
Elle n'a pas encore 20 ans quand elle déménage à Memphis, accompagnée de son amoureux, avec qui elle a formé [url=http://www.hanesmorgan.com]hollister outlet[/url] son premier groupe de rhythm'n'blues. Refrénant son étrange voix, [url=http://www.msc-sahc.org/moncler.asp]moncler pas cher[/url] Valerie June tente d' [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] son timbre, jusqu'à ce que ses premiers pas en [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] solo la voient enfin ses feulements de chatte sauvage.
Là où d'autres femmes à la guitare sèche se contentent d'émouvoir en douceur, cette fille du sud des Etats-Unis chante blues, country, soul et folk avec une ?preté de sorcière. Cette rusticité aux miaulements vénéneux a fait de son album Pushin'Against a Stone l'une des plus belles surprises du printemps, confirmée, cet été, par le charisme de performances [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] émaillant plusieurs festivals, comme prochainement les ère (le 25 juillet), (le 24 ao?t) ou le Cabaret vert (le 25 ao?t).
Pushin'Against a Stone, de Valerie June, 1 CD /PIAS.
"JUSTE MOI DERRI?RE UN MICRO"
L'AUTRE MECQUE MUSICALE
. A tout juste 30 ans, difficile de cette liane afro-américaine au port de lady avec un vieillard. Son chant continue [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] pourtant de ce trouble temporel, promenant l'auditeur entre charme d'enfant et rudesse d'ancêtre.
Enfin, ils s'enferment dans le Studio, petit paradis sur mesure qu'Auerbach s'est lui-même fa?onné. Dans ce lieu décoré d'artisanat traditionnel américain et bourré d'instruments vintage, sept titres s'épanouissent en sept jours, complétant cette rudesse authentique d'une constellation de séduisants détails : touches cuivrées (Workin'), crincrin envo?tant (Somebody to Love), choeur estival (), riff groovy ('t Be Told)...
Si elle dispose aujourd'hui de plus de moyens, la chanteuse-guitariste n'a pas renoncé à l'esthétique dénudée des primitives. Son panthéon intime continue de résonner des voix ancestrales de , , ou Jefferson. Un rapport à l'héritage entretenu dès l'enfance par une éducation musicale enracinée dans la pratique religieuse.
Elle s'est éprise de Memphis, sensible à l'aura mythologique d'une des capitales de la musique populaire américaine. "Du pompiste à l'employé de mairie, tout le monde, là-bas, est d'une histoire qui va de à Al Green, d'Elvis Presley au label Stax."
Mélodiste inspirée, Valerie June n'aime rien tant qu' des personnages et des histoires, comme ont su [url=http://www.msc-sahc.org/moncler.asp]moncler doudoune[/url] le les "songwriters" qui l'ont biberonnée. "Quand j'écris, j'ai l'impression d'être un aimant attirant d'autres voix, explique-t-elle. Qu'elles [url=http://web.d7g.cn/maq/html/?968.html]woolrich bologna Jenna Von Oy[/url] soient jeunes ou vieilles, je note ce qu'elles me chantent. Puis, si je sens que je peux m' à ces textes, si je suis certaine de ressentir à chaque fois la même émotion, j'en fais des morceaux que je chante à mon tour."
Rencontrée il y a quelques semaines dans un h?tel parisien où séjourna – "j'y vois [url=http://www.ggfabu.com/thread-2988649-1-1.html]doudoune moncler homme La modification du code de lurbanisme inquiète les défe[/url] un excellent présage !" –, la dame accentue son c?té vaudou d'un enchevêtrement de dreadlocks faisant sa coiffe à la chevelure de serpents de la Méduse. Heureusement, point de regard pétrifiant ce matin-là, la Gorgone sudiste protégeant ses yeux ensommeillés d'une énorme paire de lunettes noires.
Mais c'est dans l'autre Mecque musicale du Tennessee que la jeune femme aux dreads reptiliens choisit de Pushin'Against a Stone, en suivant [url=http://www5f.biglobe.ne.jp/~shanil/mv/bbs2/t-yybbs.cgi]louboutin Watch Hot In Clevel[/url] dans son antre de [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] Nashville. Cador de garage-rock au sein du duo des , ce guitariste s'affirme également comme un réalisateur artistique de pointe, partageant avec Valerie June le go?t de la prise directe et d'une dynamique débarrassée de superflu. "J'ai retrouvé avec lui l'immédiateté, la pureté du folk ou du [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] blues primitifs que j'ai toujours [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] vénéré", reconna?t celle-ci.
Comme avec tous ses "clients" – Dr John, , Bombino... –, Dan Auerbach ne se contente pas de derrière la console, le guitariste intervenant aussi comme musicien et compositeur.
Le Black Keys emmène Valerie June dans les studios de , géant de la country folk et héros personnel de la dame, puis dans ceux de "Cow-Boy" Jack Clement, 82 ans, légende de la guitare steel, ancien collaborateur de , Johnny Cash et autres Lewis.
Comme souvent dans le sud des Etats-Unis, cette a?née d'une fratrie de cinq enfants, dont le père est organisateur de concerts de gospel, fait ses classes de chant à l'église. "Nous y chantions tous les gospels qu'avaient repris les vieux bluesmen, ou la Family." Dans la petite ville de Jackson (Tennessee), la ferveur primait sur l'accompagnement musical lors des deux offices hebdomadaires. "Nous n'avions pas d'instruments ni de vrai choeur, se rappelle la chanteuse. Les paroissiens chantaient ensemble, interprétant ces chansons dans leur forme la plus brute. Mon go?t du dépouillement vient sans doute de là."
Tournées et promotion internationales menées à un rythme d'enfer la changent d'un début de carrière habitué à la discrétion. "J'ai autoproduit trois albums avant cela, mais je devais lentement mon apprentissage", explique Valerie June d'un accent comme alangui par le soleil de son Tennessee natal.