avzkx8u2
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Posted: Wed 13:27, 11 Sep 2013 Post subject: woolrich parka Le roman attaqué par Scarlett Joha |
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Grégoire Delacourt est publicitaire et il nous [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] vend son histoire comme il nous vendrait [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]hogan outlet[/url] un gel douche : émotions feintes, érotisme flouté, humour vénal. A vous dégo?ter de l'amour et des larmes. On ne sait si tant de vulgarité relève du cynisme marchand ou d'une adhésion candide à cette représentation du monde figée dans le poncif sentimental.
Elle a jeté son dévolu sur Arthur, duquel elle s'est éprise au premier regard et, très vite, il va lui aussi l', au-delà des apparences et sous la pulpe, pour "ses failles de porcelaine". Très amoureux, ils iront jusqu'à l'emplette "de deux bols sur lesquels étaient peints à la main Elle et Lui (et ils se regardèrent en rougissant, émus et émouvants, et se tinrent par la main jusqu'au rayon des fromages)".
"SOUPE FADE AVEC DE VRAIS MORCEAUX DE C?LINE DION DEDANS"
Donc, on sonne un jour à la porte d', [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister uk[/url] jeune mécanicien d'un village de la Somme, présentement en "marcel blanc et cale?on Schtroumpfs". Il ouvre : "Devant lui se tenait ." D'Arthur Dreyfuss, à cet instant, le lecteur sait déjà qu'"il aimait les gros seins". Dans les deux pages qui précèdent, nous avons eu droit aux comparaisons d'usage : "pastèques", "demi-melons" et "drupes". En filant cette délicate métaphore potagère, le publicitaire obéit vraisemblablement à l'injonction de l'Institut national de prévention [url=http://bbs.sfdai.com/home.php?mod=space&uid=153831][/url] et d'éducation pour la santé (Inpes) selon laquelle toute réclame pour des nourritures lourdes et indigestes doit être accompagnée de la recommandation de au moins cinq fruits et légumes chaque jour.
de Joconde, et de bien me mon écharpe bleue. Merci à ma femme Pat et aux gar?ons pour leur patience quand le buffle piaffe dans la chambre d'écriture. Merci au mont [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] Turluron que je vois de ma fenêtre et qui veille à me ma place. Merci à la muse qui se reconna?tra (Pat, il faut qu'on se parle). Merci à Jacques, Mourad, Liu et Ols?n pour les relectures..." Et ?a n'en [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] finit [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]outlet hogan[/url] plus, le romancier, en achevant son livre, se croit aujourd'hui tenu de le monde entier qui s'est organisé si obligeamment depuis le premier jour pour celui-ci possible.
Nous savons aussi qu'Arthur ressemble à "en mieux" et son patron à . Ah, tous ces films que nous nous faisons pour un peu la triste réalité ! De [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] même Scarlett n'est pas Scarlett, mais son plantureux sosie rose et blond, plus prosa?quement nommée Jeanine Foucamprez, lasse d' la concupiscence des hommes et bien décidée à "enfin du c?té du bonheur".
Lire aussi :
"FAILLES [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie uk[/url] DE PORCELAINE"
Fascination pour la célébrité, les stars de , la Terre promise d'Hollywood, l'auteur [url=http://www.kailiren.com/home.php?mod=space&uid=302571][/url] surfe spécieusement sur le succès des tablo?ds tout en prétendant leur "un rêve de vie simple, d'apparence ingénue, mais qui contient souvent une clé du bonheur". C'est Voici pour les nuls sans un rond que nous sommes, irrémédiablement prisonniers d'une existence mesquine qu'il ne tiendrait cependant qu'à nous de réenchanter : "Il eut alors un sentiment confus selon lequel des mots qu'il connaissait, emperlés d'une certaine manière, étaient capables de la perception du monde. la gr?ce ordinaire. la simplicité."?
Car la mièvre litanie que nous venons de constitue un parfait échantillon du de Grégoire Delacourt. Il faut que l'on attrape en effet bon nombre de lecteurs avec ce sirop, ces minauderies, cette poésie pour chansonnettes. Ceux-ci sont également remerciés pour leurs lettres, "des petits soleils les jours gris, des bouées les jours de tempête". Tout le roman affecte ainsi cette connivence avec la brave lectrice ou le chic type qui en tournent les pages, blessés par la vie certainement, mais qui gardent foi en elle malgré tout et n'ont pas perdu espoir dans les lendemains.
Mais hélas, emperlés ainsi, les mots de Grégoire Delacourt [url=http://www.buynflticketsonline.com]Cheap NFL Tickets[/url] nous semblent surtout dégrader la [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie and fitch[/url] belle ambition du roman populaire, lequel ne saurait être cette soupe fade avec de vrais morceaux de Céline Dion dedans, entrelardés de quelques vers de pour bonne mesure et parce que tout se vaut.
Ils apprennent à [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] se conna?tre. Elle lui [url=http://bbs.5qgo.com/home.php?mod=space&uid=152695][/url] confie qu'"elle aime bien la p?te d'amandes et la b?che glacée à No?l. Qu'(elle) pique toujours les petits nains de plastique, surtout celui qui tient la scie". Lui pense "au visage d'" pour ne pas trop vite. L'amour g?t dans les détails, et la littérature dans le fossé.
Ainsi fait, par exemple, [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister outlet[/url] Grégoire Delacourt, et c'est la dernière chose qu'on lit dans La première chose qu'on regarde, son nouveau roman : "REMERCIEMENTS infinis à et . êtes mes ailes et le vent favorable. A Emmanuelle Allibert et Laurence Barrère, qui savent les c?urs pour ouvrir les yeux (...). Aux journalistes et libraires qui ont fait à La Liste de mes envies une route d'étoiles (...)" Il y a bien encore à l'achevé d', mais le lecteur est déjà sur le flanc, et ce serait g?cher une balle.
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