Wedding Dresses

avzkx8u2

Incompréhension. Sentiment d'injustice. Discours sur l'impunité offerte aux malfrats. Sur ces réseaux de revente auxquels les forces de l'ordre ne s'attaquent pas [url=http://www.ggfabu.com/thread-5455576-1-1.html]hollister france FAIS DANSER LA POUSSIÈRE[/url] assez : les ferrailleurs et leurs succursales en , ceux qui pratiquent la vente directe, et auxquels on ne demande pas de leur qualité d'agriculteur... Du coup, des rondes de surveillance nocturne s'organisent dont on ne parle pas trop aux journalistes.
TOUT CELA CO?TE
Fer et cuivre sont prisés, eux aussi. Des champs disparaissent les c?bles électriques en cuivre des travées d'irrigation, les piquets en fer des cl?tures ou des vignes, les asperseurs, des morceaux de serre, tout le petit outillage qui a le malheur de tra?ner. Sans les tracteurs, ou leurs [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&rd=1&item=350246075558&ssPageName=STRK:MESE:IT]moncler outlet Le procès des [/url] batteries, les plants de vignes, les animaux d'élevage, parfois dépecés sur place pour leur viande, les fruits et légumes dont des champs entiers sont pillés le temps [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] d'une nuit. Les camions, les caisses, la main-d'oeuvre pour , tout est prévu.
Le Monde.fr a le plaisir de vous la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en
Ni la ni la gendarmerie ne disposent de [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] statistiques nationales sur ces larcins agricoles. Mais dans les représentations locales de la FNSEA, le principal syndicat agricole, un même constat revient : [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] depuis quatre ou cinq ans, ces [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] vols prennent de l'ampleur, surtout en périphérie des grandes agglomérations. Les gendarmeries sont mobilisées, les procureurs interpellés, les préfets tiennent réunion... Sans grand effet, semble-t-il. Il y a toujours eu du maraudage dans les campagnes "mais là, c'est puissance dix, témoigne Jo?l Hospital, président régional () de la FNSEA. En juin, nous avons demandé un renforcement des rondes, mais la gendarmerie manque d'effectifs".
Ses 105 hectares de cultures variées ont été visités quatre fois en deux mois. Il y a quelques jours, les 350 litres du réservoir de son tracteur ont été siphonnés. "On ne peut plus d'engin en plein champ le soir sinon, au matin, il n'y a plus de gasoil." Qui se vole aussi dans les citernes alimentant les pompes d'irrigation. L'agriculteur a bien tenté de [url=http://www.mnfruit.com/abercrombie.php]abercrombie[/url] des blocs de béton de 300 kg sur sa citerne. "Mais les voleurs viennent avec des barres à mine, et se mettent à [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] quatre ou cinq pour ." Parfois, plut?t que de , c'est un coup de pioche dans le réservoir du camion. 450 euros de [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] réparation pour 150 euros de gasoil...
"DE PLUS EN PLUS D'ALARMES SUR LES APPAREILS D'IRRIGATION"
"Une gangrène", résume Hervé Peloffi, éleveur en Ariège et président de la FNSEA , qui explique combien ces vols incessants usent ses confrères. "On vient un travail déjà pénible et peu rémunérateur. Les gens deviennent fous !" A une vie sur le qui-vive, "où chaque matin on se demande ce que l'on va trouver", raconte Serge Vialette, [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] céréalier dans l'Aude. Où la charge de travail augmente sans cesse – les c?blages, le tracteur à la ferme ou le loin des routes, chaque soir le tour des parcelles isolées, des systèmes d'irrigation... [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] Où l'on se claquemure, creuse des fossés, s'entoure de chiens, s'équipe de portails électriques, de systèmes anti-pompage à codes pour les cuves, de caméras de vidéosurveillance analogiques à infrarouge, vraies ou fausses, de systèmes anti-démarrage et de géolocalisation des tracteurs.

"Si cela se trouve, le temps de notre conversation, on m'a démonté un appareil..." Comme ce producteur de ma?s de Gironde, les agriculteurs sont plut?t tendus, cet été, persuadés que les vols sur leurs exploitations n'ont [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] jamais été aussi fréquents ni aussi importants. Onze tonnes de pêches ont disparu de deux fermes des Pyrénées-Orientales, six tonnes de blé dans le Vaucluse, six autres dans la Nièvre, durant la seule première quinzaine d'ao?t.
Mais on ne peut cl?turer et tous les champs, savent-ils. Et tout cela co?te. Jo?l [url=http://willamettebible.org/]La tablette tactile dApple L'actu en patates[/url] Hospital calcule : "A 80 centimes le litre de gasoil, ce sont rapidement 5 000 à 10 000 euros de perte." Les assurances ne couvrent pas tout (notamment pas les vols en plein champ). On ne les prévient pas forcément, non plus, pour des questions de franchises, ou par crainte qu'elles ne finissent un jour pas d'. De même qu'on ne porte pas toujours plainte. A quoi bon ? Ces délits sont jugés mineurs par la justice. "En un [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant sneakers[/url] mot, c'est "Débrouillez vous !", pense Yves Aris, producteurs de fruits dans les Pyrénées-Orientales. Je vous défie de une seule condamnation pour vol de produits agricoles ! Les procureurs classent sans suite ou demandent des peines avec sursis. La gendarmerie ne peut pas partout."
Chacun a son histoire d'agriculteur qui a tiré en l'air, ou sur un camion, ou qui a bien failli le , et se souvient de ce trufficulteur de la Dr?me qui, fin 2010, a abattu un voleur à coups de fusil à pompe. Jean-Louis [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] Dubourg, cultivateur de ma?s en Gironde, raconte, placide : "Il y a de plus en plus d'alarmes sur les appareils d'irrigation. Quand elles se déclenchent en pleine nuit, les gars n'y vont pas avec un b?ton." L'ambiance a bien changé dans les campagnes, jadis réputées accueillantes. Quelque chose s'est cassé, regrette Hervé Peloffi. "Le grimpe, chez ces bosseurs qui ne supportent plus le laxisme." La République, croient-ils, les a abandonnés à leur sort.
En revanche, on les avertit bien qu'"un jour, ?a finira mal". Parce que les gens n'en peuvent plus, selon Hervé Peloffi : "Récemment un groupe d'agriculteurs qui "tournaient" a pris sur le fait deux Roumains en train de des c?bles. Ils les ont pourchassés. C'est très dangereux, ils auraient pu des armes et leur régler leur compte."