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désigner, dimanche 30 ao?t, le président de la République de leur choix. Moins de trois mois après la mort d'Omar Bongo, qui régna sans partage pendant quarante-deux ans avec la bénédiction de la France, les 800 000 électeurs de ce petit pays pétrolier iront aux urnes pour son successeur parmi pas moins de 23 candidats, dont 3 femmes. Habitués à une série de plébiscites orchestrés par le , parfois au prix [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry outlet[/url] d'une fraude manifeste, ils avaient fini par déserter les scrutins.
Le ministre de l'intérieur lui-même a reconnu l'existence [url=http://www.agentparadise.com]woolrich sito ufficiale[/url] de 120 000 "doublons". L'argument de la fraude nourrit le slogan de l'opposition selon lequel Ali Bongo, impopulaire, "ne peut pas se élire à la régulière", comme l'a répété Mba, mercredi sur Internationale (RFI).
L'avocat , officieux de et chaud partisan de son client Ali Bongo, dont la victoire à ses yeux ne fait aucun doute, pronostique aussi dans tous les cas de figure "des violences contre les Fran?ais et leurs intérêts".
Si l'ambiance générale est celle d'une campagne électorale populaire animée et sans trop de violence, les apparences sont trompeuses, dans un pays pauvre où il suffit de quelques billets de banque et des T-shirts pour un meeting.
Seul , qui se pose en "alternative à un système néocolonial défaillant et antidémocratique fondé sur la corruption de prédateurs", présente un itinéraire d'opposant opini?tre, encore qu'il ait esquissé sur le tard un rapprochement avec . Quant à Moubamba, militant contre les "biens mal acquis" et nouveau venu sur la scène politique, il poursuit une grève de la faim à Libreville depuis le 15 ao?t pour dénoncer "un coup d'Etat électoral".
Si les candidats sont nombreux, les véritables [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] opposants sont rares. Parmi les deux principaux concurrents d'Ali Ben Bongo figurent deux anciens premiers ministres de son père (Casimir Oyé Mba et Jean Eyéghe Ndong) et plusieurs de ses anciens ministres : , Abessole, et surtout André Mba Obame, ministre de l'intérieur jusqu'en juillet, longtemps présenté comme le "frère" d' en .
Les adversaires du fils Bongo se retrouvent pour dénoncer les "trucages flagrants" dans la constitution du corps électoral. [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour[/url] Ils soulignent l'étrangeté, pour un pays jeune de 1,3 [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] million d'habitants, étrangers compris, de plus de 800 000 électeurs. "Tous les candidats qui ont appartenu au gouvernement disposent d'un énorme avantage : ils avaient mis à profit les législatives de 2006 pour le rappel de leurs partisans et les sur les listes électorales", indique un responsable politique. De nombreux Gabonais admettent qu'ils sont inscrits "à la fois au village et [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] en ville".
Cette fois [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] en effet, il s'agit non pas de le sempiternel mandat d'Omar Bongo, mais de lui un successeur et, au-delà, de répondre à la question : une élection libre est-elle possible au ? Le "système Bongo" continuera-t-il de contr?ler les richesses du pays (, bois, manganèse) et la répartition des revenus qu'elles [url=http://john-a-wolfe.com/coppermine/displayimage.php?album=25&pid=352/displayimage.php?pid=352&message_id=0160e4a461dcd7a554f719eef8cc1b79&message_icon=info]Have A Whimsical Trip In Sedona Arizona[/url] procurent ? La France, présente notamment avec le groupe pétrolier Total, restera-t-elle neutre [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour.co.uk[/url] ? Autant de questions qui taraudent les Gabonais.
La ruée sur les listes électorales observée à la mi-juillet, [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry sale[/url] pendant leur courte réouverture, a confirmé l'engouement pour cette élection présidentielle. "Avant, on payait les gens pour qu'ils aillent se inscrire. Cette fois, les gens se sont levés spontanément, remarque Dieudonné , de l'Observatoire de la démocratie, une association qui se veut l'expression de la société civile. Depuis la mort de Bongo, ils se disent que c'est le moment [url=http://kujyo.psn.ne.jp/light/light.cgi]hollister A Lot More People S[/url] de se réveiller."
D'autres éléments reflètent un manque de transparence et des irrégularités, alimentant des tensions qui pourraient s' d'ici au vote et surtout après la proclamation des résultats.
MANQUE DE TRANSPARENCE
Anticipant implicitement l'annonce d'une victoire de M. Bongo, ses adversaires agitent la menace de manifestations dans cette hypothèse. "Nous saurons [url=http://www5c.biglobe.ne.jp/~suzurann/yybbs/yybbs.cgi]mulberry sale L'aide de la Ch[/url] défendre notre victoire, y compris dans la rue", prévient Paul Mba Abessole, tandis que Pierre Mamboundou estime que "toutes les conditions de la contestation des résultats sont réunies".
Ecoles, h?pitaux, routes, allocations familiales : les candidats rivalisent pour qu'ils réaliseront les promesses jamais tenues en quatre décennies de régime Bongo. Ali Bongo a choisi trois axes : "paix, partage développement". "Fini avec le favoritisme, fini avec les postes réservés aux parents ! Place au mérite, place à ceux qui travaillent !", s'est-il exclamé lors d'un récent meeting, en promettant de "punir les corrupteurs et les corrompus", comme l'avait fait son père en décembre 2007, lorsqu'il avait dénoncé "l'enrichissement [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] illicite" comme principale cause du retard du Gabon.
Il est encore renforcé par la tournure prise par une campagne électorale où Bongo, 41 ans, le fils du président disparu, appara?t en majesté, seul contre tous, [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] disposant de leviers politiques et de moyens financiers sans commune mesure avec ses adversaires. Ses affiches dominent largement la campagne et il est le seul à le Gabon en hélicoptère, avantage décisif dans un pays largement dénué de routes. Il contr?le une cha?ne de télévision privée - Télé Africa - tout comme son ancien ami aujourd'hui adversaire, André , avec TV+.
Le vote de dimanche, ouvert comme aucun ne le fut, est d'autant plus crucial que l'élection, à un seul tour, autorise la victoire d'un candidat avec un faible score.
Officiellement, cette stratégie de la tension n'inquiète [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] pas l'Elysée. "Depuis la mort d'Omar Bongo, tous les Cassandre se sont trompés, souligne-t-on dans l'entourage de . La campagne se passe dans un bon et la France observe une stricte neutralité." L'effectif des soldats de la base fran?aise de Libreville, prend-on le soin de préciser, n'a pas été renforcé.