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Le thé?tre est donc [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] roi, qui se met voluptueusement en abyme et prend l'assistance voyeuriste à témoin. Techniciens et changements de décor à vue, chanteurs envahissant la salle, public se mirant sur la scène, tout cela sent précisément le déjà-vu. Robert Carsen y met certes sa patte, pétrie comme toujours d'intelligence sensible (la scène du bal avec ses dérèglements progressifs est l'une des plus réussies), émaillée de trouvailles poétiques - ainsi l'encerclement des personnages mangés par le noir. Mais le concept prend [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] le pas sur l'émotion, la référence (au américain) sur l'irrévérence.
Dans la fosse, le Don Giovanni de ?m arbore un classicisme patelin, [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] insoucieux des bouleversements apportés par la génération des [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] baroqueux. L'ouverture du chef-d'oeuvre mozartien ordonne une quasi-ode funèbre. C'est Don Giovanni au tombeau. La baguette du nouveau directeur musical de la Scala (Barenbo?m dirige en tant que tel pour la première fois depuis sa nomination en octobre) polit un son rond, [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan pas cher[/url] une esthétique raffinée, distille des nuances dans l'alambic orchestral, mais cela sonne symphonique, pas thé?tral.
Don Giovanni, de Mozart. Choeur et Orchestre de la Scala de Milan, Daniel Barenbo?m (direction). La Scala de Milan (), du 7 décembre au 14 janvier. Tél. : 00-39-272-003-744. De 10 ? à 187 ?. Sur le Web : .
H?bleur, séducteur, cynique, éternel, le Don Giovanni de est toujours magistral, peut-être moins exalté qu'il ne le fut il y a maintenant treize ans quand le -Provence le découvrait en 1998 dans la production de sous la direction, survoltée celle-là, de .
Comme on pouvait s'y , Bryn Terfel campe un Leporello à sa démesure, valet ogre et cuistre chantant. Idéalement profilé, le couple rural, Zerline et Masetto (Anna Prohasca et Stefan Kocan). Pour [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] le reste, il convient de un bémol. Kwangchul Youn, malgré son charisme, est [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] un commandeur qui manque des profondeurs d'outre-tombe, où l'assigne son r?le. Le ténor Giuseppe Filianoti chante dur, phrase raide [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] : son Don Ottavio a bien du mal à transpara?tre sa native bonté d'?me. Quant à la de , on s'inclinera devant la musicienne tout en notant un vibrato rel?ché pas toujours du meilleur effet.
Reste que le public jeune de la désormais [url=http://vasko.olympe.in/index.php?file=Forum&page=viewtopic&forum_id=1&thread_id=7494]hollister The Past Of Ireland[/url] traditionnelle "anteprima" du 4 décembre, avant [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] la rentrée officielle du 7 décembre, a fait à ce [url=http://www.bjsxt.cn/forum.php?mod=viewthread&tid=8716]hollister france The Benefits Of Foam How This Insulation Benefits You[/url] Don Giovanni un accueil triomphal.
Diffusé sur Arte le 7 décembre à 20 h 15.
Car Carsen n'a fait de son Don Giovanni ni un réprouvé en rupture de [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] rédemption (le "dissoluto punito") ni un [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] dangereux perturbateur (le "burlador" de Séville), mais un ma?tre de cérémonie qui tire les ficelles et se prend à l'occasion pour un [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] deus ex machina : il lui suffira de le rideau sur ses poursuivants pour les .
Sur le plateau, la meilleure distribution du moment. Depuis ses débuts en 2002 au -Pétersbourg puis au , la d' est superlative. La jeune Autrichienne possède tout : le , le charme et surtout ce métal chaud du timbre, l'aisance dans l'aigu, la puissance de projection, l'innombrable des nuances. Tout au plus peut-on lui la petite bête d'un phrasé plus bellinien que mozartien (dans l'air Non mi dir).
a toujours le go?t de l'inédit, a fortiori lorsqu'il fait l'ouverture de saison de la , dont la dernière production du chef-d'oeuvre mozartien, dans la mise en scène de , remonte à 1987 (on passera sous silence la calamiteuse production de l' Mussbach invitée en 2006 puis 2010).
Son Don Giovanni, le directeur de la Scala, Stéphane Lissner, a décidé de le au Carsen, lequel se pose ici en arbitre des élégances et joue la sécurité, faisant du thé?tre scaligère le décor unique de sa mise en scène. Grand rideau de scène démultiplié en tableaux coulissants, cage de scène dupliquée en perspective à l'infini, le velours rouge [url=http://cgi.sendai-p.com/honey/honey.cgi?%22]woolrich bologna Important Th[/url] des costumes et jusqu'au grand miroir reflétant salle et spectateurs, c'est le corps même du thé?tre milanais qui devient lieu de représentation.