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Difficile donc pour les deux ministres de , ensemble, les subventions publiques ou de gérer l'autre question délicate que pose la sortie du nucléaire : le déploiement de milliers de kilomètres de lignes à [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] haute tension à travers le pays [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] pour les champs éoliens au nord et les industries au sud.
Faut-il à une industrie qui fait essentiellement des Chinois?? Le ministre de l'économie, Philipp R?sler [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin pas cher[/url] (FDP, parti libéral), y est opposé. Son collègue de l'environnement, Norbert R?ttgen (CDU), est plus nuancé. Chargés de gérer [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] conjointement la sortie du nucléaire, les deux hommes sont à couteaux tirés. Philipp R?sler semble [url=http://www.px.tsukuba.ac.jp/home/tcm/kyoshida/cgi-bin/postmail.cgi]moncler pas cher La Russie se[/url] tenté de se refaire une santé en jouant la carte de l'industrie et de la croissance face au "lobby vert" et à son collègue de l'environnement.
Pourtant, le 24 janvier, devant son [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan pas cher[/url] assemblée générale, Peter L?scher a d? reconna?tre que le virage n'avait rien d'évident. Si les profits du groupe, au cours du premier trimestre (décalé) de l'exercice 2011-2012, ont baissé de 17 % à 1,5 milliard d'euros, ce sont notamment les énergies renouvelables qui expliquent cette contre-performance. Cette activité affiche une perte de 48 millions d'euros.
Une autre entreprise emblématique, Q-Cells, lutte pour sa survie. Comme tous les occidentaux, Q-Cells a du mal à face à la concurrence chinoise. En un an, les prix des panneaux [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] solaires ont chuté en Allemagne de 40 %, mais, comme le gouvernement subventionne les installations photovolta?ques, pas moins de 7 500 mégawatts ont été raccordés au réseau en 2011, un record.
Un autre [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] monstre sacré de l' allemande fait grise [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] mine : Bosch, [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] le leader mondial de la sous-traitance . Ses investissements dans l'énergie solaire – 2 milliards d'euros de 2009 à 2011 – commencent à lui co?ter cher: 400millions d'euros de pertes en 2010 et 500 millions en 2011. Sans des [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=140732749694]louboutin Quand la Chine virt[/url] 400millions d'euros investis dans les moteurs alternatifs, dont la rentabilité est loin d'être assurée.
Non seulement le solaire perd de l'argent, mais l'éolien aussi, bien que Siemens se vante d'être le leader mondial des installations au large des c?tes. "L'?ge d'or est révolu", a commenté le président en présentant cette activité. Pourtant, 2007 nouveaux mégawatts ont été installés en 2011, portant à 29075 mégawatts la production d'électricité d'origine éolienne en Allemagne.
L' n'en est pas là. Mais, en raison [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] de la fermeture, dès 2011, de sept réacteurs nucléaires (sur dix-sept), le pays, qui est traditionnellement exportateur d'électricité, a été importateur en 2011.
S'il n'y avait que les producteurs d'électricité nucléaire pour se de ce virage d', cela serait sans doute secondaire. Mais, sept mois après le vote de la loi entérinant ce revirement, les critiques contre la gestion de ce dossier par le gouvernement se multiplient et les industriels ne cachent plus leur déception.
CONTRE-PERFORMANCE
Ainsi, en 2011, Peter L?scher, président de Siemens, se félicitait de l'abandon du nucléaire, une activité dont son groupe s'est d'ailleurs désengagé. Pour Siemens, l' était à l'électro-mobilité et aux énergies renouvelables : le solaire et surtout l'éolien.
CONCURRENCE CHINOISE
Symboliquement, c'est à Angela Merkel qu'une trentaine de chercheurs ont envoyé une lettre ouverte, le 19 janvier, pour que la sortie du nucléaire sera un échec si elle ne s'accompagne pas d'une politique visant à économiser l'énergie. Une politique qui nécessite un clair soutien public qu'ils jugent pour le moment largement insuffisant.
Siemens et Bosch ont [url=http://www.move-grp.co.jp/p/postmail.cgi]lancel pas cher Bercy, tes ka[/url] les reins assez solides pour ce cap délicat et tous deux espèrent bien être les grands gagnants de la révolution verte en cours. D'autres n'ont pas cette chance. Le fabricant de [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] panneaux solaires Solon (500 emplois) a annoncé, juste avant No?l, qu'il était contraint de déposer le bilan. Une première dans ce secteur en Allemagne.
, de , qui s'apprête à la direction de l'électricien RWE, n'est pas passée inaper?ue. Samedi 28 janvier, celui-ci a reproché au gouvernement allemand d' "surréagi" à la catastrophe de Fukushima en programmant pour 2022 la fin du civil. "Le risque de coupures de courant augmente", a-t-il déclaré.