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José Martinez, silhouette longue et profilée, parle franchement mais avec pudeur. Lorsqu'il évoque ce départ évidemment lourd, il fait ses deux facettes. "D'un c?té, on me décore, de l'autre, je vide ma loge", résume-t-il. Lorsqu'on sait combien une loge ressemble à une maison, avec mobilier, machine à , [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] bibelots, , montagne de chaussons usés... De quoi s' un blues solide rien qu'en faisant ses cartons.
Cette dernière du spectacle est curieusement une première. C'est [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] en effet la seule fois que Martinez interprétera le r?le du mime Baptiste. Autant qu'il est doublement dans ses petits chaussons "même si le r?le ne comporte pas de séquences techniques virtuoses".
Pina [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] Bausch lui confie, en 2005, le r?le d'Orphée dans Orphée et Eurydice. Face à ce personnage d'homme démuni, vaincu d'avance, le danseur recule d'abord, se blesse comme par hasard et attend trois ans pour enfin se . "Je n'étais pas prêt à me à nu, [url=http://www.mnfruit.com/abercrombie.php]abercrombie[/url] à m'abandonner, confie-t-il. J'ai toujours besoin de me pour me libérer. Je porte souvent un jugement trop dur sur moi-même."
Martinez dit qu'il "a dansé plus que tout ce qu'il avait pu imaginer", évoquant son r?le dans Giselle, en 1992, revue par le chorégraphe suédois Mats Ek. "Il a fait José, l'homme, comme je le sentais, et a entamé une réflexion sur l'interprétation loin de toute reproduction", dit Gallotta.
Son perfectionnisme, José Martinez espère ne pas y piéger trop les autres lorsqu'il endossera son r?le de patron. En attendant, il savoure le fait de "boucler la boucle" en retournant dans son Espagne natale et de des vacances - les premières depuis trois ans -, à Carthagène, en Murcie, la ville où il est né et où vit sa . Trois semaines de farniente... enfin.
Oiseau de proie
C'est un poste à lourde responsabilité : 44 interprètes seront sous sa houlette. C'est aussi un moment artistique délicat. Après vingt ans [url=http://web.zhansh.net/web7/news/html/?52532.html]tiffany LEtat est absent des décisions[/url] de direction du chorégraphe Nacho Duato, le ministère espagnol de a souhaité le profil de la troupe : retour à un large éventail [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] de styles et en particulier aux grands ballets classiques.
ses adieux officiels à ses collègues et à son public, au Palais Garnier, à Paris, dans Les Enfants du paradis, qu'il a lui-même chorégraphié en 2008.
Nommé [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] étoile en 1997 sur sa prestation dans La Sylphide, José Martinez "a toujours trouvé difficile d'interpréter les princes guindés et [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs2/epad.cgi?mode=view&no=927176&res=1&page=400]moncler Tips On How To Start [/url] sans ?me". Mais durant [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] sa carrière de danseur, il a su à ces personnages une aura étrange, tout comme il a compté sur son profil aigu [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] pour un "Nosferatu" terriblement séduisant en oiseau de proie dans la chorégraphie contemporaine de Jean-Claude Gallotta.
Heureusement, José Martinez n'a pas le temps [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] de [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] . En septembre, il prend la direction [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] de la Compagnie nationale de [url=http://www.geol.sci.hiroshima-u.ac.jp/~environ/cgi-bin/lightlight.cgi?res=195010]ugg pas cher Straightforward [/url] danse, à Madrid. "Je pars dans la foulée en [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] pour passer les auditions. ?a m'évitera de trop ."
A la charge de Martinez de peu à peu la compagnie - 282 danseurs auditionnent lundi 18 juillet à Madrid - en b?tissant un nouveau répertoire et une saison dès janvier 2012. Tout cela dans un économique et tendu, dans une Espagne en crise.